
(La version française suit)
RETHINKING REVOLUTIONS
From Lenin to Sankara and beyond:
State of Knowledge and Perspectives
International and Interdisciplinary Conference
ENAM (École Nationale d’Administration et de Magistrature)
Ouagadougou, Burkina Faso, July 11-12, 2022
The conference will be held in two modes: physical and virtual
General information: https://bandungspirit.org/ and
https://lafi.uqam.ca/accueil/
Inquiry: conference.revolutions@uqam.ca
ORGANIZING COMMITTEE:
Prof. Isaac BAZIÉ, Directeur, Laboratoire des Afriques Innovantes,
Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal,
Québec, Canada
Prof. Darwis KHUDORI, Directeur, Master Echanges avec l’Asie, Université
Le Havre Normandie, France
Prof. Awalou OUÉDRAOGO, Chair, Department of Equity Studies, Faculty
of Liberal Arts and Professional Studies, York University, Canada &
Directeur général, École Nationale d’Administration et de Magistrature,
Ouagadougou, Burkina Faso
CALL FOR PAPERS, FOR PARTICIPATION, FOR PUBLICATION
The conference is open to individual and group paper presentations.
Deadline of abstract submission: May 15, 2022.
Notification for the selected presenters: May 31, 2022.
Abstracts of 200-300 words may be submitted in English or French via an
online form available at:
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeZU_UrvKnuBxmgi-1iI-9ewGIIup0BFcZW7vCVR8cMZrNiaA/viewform?usp=sf_link
The Covid-19 pandemic is only one of the major crises of this new
millennium, marked by a fundamental questioning and major
mobilizations at the social, political, economic, cultural, and environmental
levels. In such a context of real and symbolic breaking points, where a
dream for radical changes towards a better world is very strong, the word
“revolution” is among the first to appear in mind as a possible way out. It
sprang up from historical reservoir together with names of political leader
associated to the word: Lenin, Mao, Gandhi, Soekarno, Tito, Ho Chi Minh,
Fidel Castro, Che Guevara, Sékou Touré, Modibo Kéita, Patrice Lumumba,
Amilcar Cabral, Hugo Chavez, Evo Morales, Thomas Sankara… (the
absence of female name in the list reflects the historical reality of mendominated social structure worldwide that is still the case to the present
day). The word is often attached to a country (French Revolution, Russian
Revolution, Chinese Revolution, Cuban Revolution…), a colour or an
adjective (Industrial Revolution, Cultural Revolution, Green Revolution,
Orange Revolution, Quiet Revolution…), a symbolic object (Revolution of
Roses, Revolution of the Carnations…).
The inter-and-transdisciplinary conference « Rethinking Revolutions » aims
to bring together researchers and activists to revisit and rethink
revolutions, to build a state of knowledge and to draw lessons for the
future. The reflections could focus on concrete case studies or be more
general and theoretical. They could also examine the uses of the concept
of revolution in a particular discipline or field of activity: the spectrum of
such an inquiry goes from the political to the sociological, cultural,
metaphorical, and symbolic dimensions.
It is also necessary to question how revolutionary ideas, figures, and
symbols emerge and circulate: their translation, adaptations to different
contexts, etc. In this matter, it will be of importance to examine the
scarcity or invisibility of revolutionary women, the circumstances that
explain these phenomena, and the role of women in historical or
contemporary revolutionary processes. The scope of the conference goes
from the study of colors, flora, and their revolutionary meanings, to that
of real historical or current revolutionary situations, places, or
personalities. The expected presentations should focus on building a state
of knowledge that enlightens « revolution » as practice and concept as well.
On the other, it will be relevant to add to this effort of rethinking the
revolutions, a reflection on its uses in the current post-pandemic context
and question the perspectives.
Paper presenters may deal with questions such as:
- What has been identified as revolutionary?
- What contexts have made the emergence of revolutionary ideas, actions,
and figures possible? - What assessment can be made in specific revolutionary contexts?
- How specific revolutionary movements end and what is the political,
ideological, social, and cultural framework used to (re)interpret the past,
present and future of communities? - Is it possible to evaluate and identify “successful” and “failed”
revolutions? With which tools and criteria? - Could the concept “revolution” be applied to current or past specific
situations, which haven’t been labeled as such? - Where are ignored or misjudged revolutionary figures – particularly
women – and explains their invisibility or the misinterpretations of their
actions? - Is the concept of revolution still useful, under which conditions could it
be or not operative to design socio-political actions on the one hand,
and on the other and, to conceptualize them? - Etc.
- RETHINKING REVOLUTIONS / REPENSER LES REVOLUTIONS 4/6
REPENSER LES REVOLUTIONS
De Lénine à Sankara et au delà:
Etat des lieux et perspectives
Colloque international et interdisciplinaire
ENAM (École Nationale d’Administration et de Magistrature)
Ouagadougou, Burkina Faso, du 11 au 12 juillet 2022
Le colloque sera tenu en deux modes: physique et virtuel
Information générale : https://bandungspirit.org/ et
https://lafi.uqam.ca/accueil/
Contact : conference.revolutions@uqam.ca
COMITE ORGANISATEUR:
Prof. Isaac BAZIÉ, Directeur, Laboratoire des Afriques Innovantes,
Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal,
Québec, Canada
Prof. Darwis KHUDORI, Directeur, Master Echanges avec l’Asie, Université
Le Havre Normandie, France
Prof. Awalou OUÉDRAOGO, Chair, Department of Equity Studies, Faculty
of Liberal Arts and Professional Studies, York University, Canada &
Directeur général, École Nationale d’Administration et de Magistrature,
Ouagadougou, Burkina Faso - APPEL À COMMUNICATIONS, À PARTICIPATION, À PUBLICATION
Le colloque est ouvert aux présentations individuelles et collectives.
Date limite de soumission des résumés : 15 mai 2022.
Notification des présentateurs sélectionnés : 31 mai 2022.
Les résumés de 200-300 mots peuvent être soumis en anglais ou en
français via un formulaire en ligne disponible à l’adresse suivante :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeZU_UrvKnuBxmgi-1iI-9ewGIIup0BFcZW7vCVR8cMZrNiaA/viewform?usp=sf_link - La pandémie de Covid-19 n’est qu’une des crises majeures de ce nouveau
millénaire, marqué par une remise en question fondamentale et des
mobilisations importantes au niveau social, politique, économique, culturel
et environnemental. Dans un tel contexte de ruptures réelles et
symboliques, où le rêve de changements radicaux pour un monde meilleur
est très fort, le mot « révolution » est parmi les premiers à apparaître à
l’esprit, comme une issue possible. Il a surgi du réservoir historique avec
les noms de leaders politiques associés à ce mot : Lénine, Mao, Gandhi,
Soekarno, Tito, Ho Chi Minh, Fidel Castro, Che Guevara, Sékou Touré,
Modibo Kéita, Patrice Lumumba, Amilcar Cabral, Hugo Chavez, Evo
Morales, Thomas Sankara… (l’absence de noms de femmes dans la liste
reflète la réalité historique d’une structure sociale dominée par les
hommes dans le monde entier, ce qui est encore le cas aujourd’hui). Le
RETHINKING REVOLUTIONS / REPENSER LES REVOLUTIONS 5/6
mot « révolution » est souvent attaché à un pays (Révolution française,
Révolution russe, Révolution chinoise, Révolution cubaine…), à une
couleur ou à un adjectif (Révolution industrielle, Révolution culturelle,
Révolution verte, Révolution orange, Révolution tranquille…), quand ce
n’est pas un objet symbolique (Révolution des roses, Révolution des
œillets…). - Le colloque inter-et-transdisciplinaire « Repenser les révolutions » vise à
réunir des chercheurs et des militants pour revisiter et repenser les
révolutions, construire un état des connaissances et tirer des
enseignements pour l’avenir. Les réflexions pourront porter sur des études
de cas concrets ou être plus générales et théoriques. Elles pourraient
également examiner les usages du concept de révolution dans une
discipline ou un domaine d’activité particulier : le spectre d’une telle
enquête va du politique aux dimensions sociologiques, culturelles,
métaphoriques et symboliques.
Ce colloque permettra de s’interroger sur la manière dont les idées, les
figures et les symboles révolutionnaires émergent et circulent : leur
traduction, leur adaptation à différents contextes, etc. À cet égard, il sera
important d’examiner la rareté ou l’invisibilité des femmes
révolutionnaires, les circonstances qui expliquent ces phénomènes et le
rôle des femmes dans les processus révolutionnaires historiques ou
contemporains. Le champ d’application du colloque va de l’étude des
couleurs, de la flore et de leurs significations révolutionnaires à celle de
situations, de lieux ou de personnalités révolutionnaires réels, historiques
ou actuels. Les présentations attendues devraient se concentrer sur
l’élaboration d’un état des lieux qui éclaire la « révolution » en tant que
pratique et concept. D’autre part, il sera pertinent d’ajouter à cet effort de
repenser les révolutions, une réflexion sur ses usages dans le contexte
post-pandémique actuel et d’en questionner les perspectives.
Les présentateurs et présentatrices des communications pourront aborder
des questions telles que : - Qu’est-ce qui a été identifié comme révolutionnaire ?
- Quels contextes ont rendu possible l’émergence d’idées, d’actions et de
figures révolutionnaires ? - Quelle évaluation peut-on faire dans des contextes révolutionnaires
spécifiques ? - Comment se terminent des mouvements révolutionnaires spécifiques et
quel est le cadre politique, idéologique, social et culturel utilisé pour
(ré)interpréter le passé, le présent et l’avenir des communautés ? - Est-il possible d’évaluer et d’identifier les révolutions « réussies » et
« ratées » ? Avec quels outils et critères ? - Le concept de « révolution » peut-il être appliqué à des situations
spécifiques actuelles ou passées, qui n’ont pas été étiquetées comme
telles ? - Où se trouvent les figures révolutionnaires ignorées ou mal jugées – en
particulier les femmes – et comment expliquer leur invisibilité ou les
« mauvaises » interprétations de leurs actions ? - Le concept de révolution est-il encore utile, dans quelles conditions peutil être ou non opérant pour concevoir des actions sociopolitiques d’une
part, et d’autre part, pour les conceptualiser ? - Etc.